N'ayant pas réservé de billet de bus, on se retrouve donc dans l'idée de faire un petit jeu de chaises musicales entre les bus: 3 bus différents à prendre direction Rivas sur les bords du lac Nicaragua... Mais comme souvent il y a des petits imprévus...
Donc départ de San José du terminal Libéria ( où flotte le drapeau du Libéria...), direction la ville de Libéria au nord du Costa Rica! Dans le terminal nous avons découvert un panneau qui jusqu'alors nous étè inconnu...
Et là c'est parti pour 4h30 de bus où Celeste a étè douloureusement rappelée au fait qu'elle dépasse les 1m70! Pas facile de voyager quand étant assis normalement on a les genoux dans le dos du voisin de devant...
Arrivés à Liberia, changement de bus: direction la frontiére! Petite angoisse du passage frontiére réputé chaotique! Et c'est parti avec au volant un chauffeur trés sympa mais un peu fou! Le bus bien que récent produisait un bruit métallique régulier qui, fort de notre expérience des bus pourris, ne nous dérangeait pas plus que ça. Au bout de 40 minutes un homme un peu nerveux se léve pour discuter avec le chauffeur. L'effet fut immédiat: arrêt net du bus et descente du chauffeur et de l'homme en question. Aprés une inspection rapide, verdict: le cavalier de la direction est en train de céder... Okay, le bruit aurait du nous intriguer. Du coup, obligé d'attendre le bus suivant, qui, car il n'était pas de la même compagnie, s'est pas gêné pour nous refaire payer. Là, on s'est méfié de chaque bruit métallique.
L'arrivée à la frontiére fut trés interresante... Du fait d'une rangée interminable de camions ( au bas mot 5km), nous avons du rouler en contre sens en obligeant les voitures arrivant en face à rouler sur les bas côtés. Priorité au plus gros. Plus tard, nous avons appris que les camions pouvaient attendre jusqu'à plusieurs jours avant de pouvoir passer la frontiére... L'angoisse.
A notre grande surprise, le passage de la frontiére fut d'une rapidité étonnante! Coup de bol! Par contre une fois sortis du no man's land... Tout ce qui pouvait de prés ou de loin ressembler à un taxi nous a sauté dessus pour nous proposer ses services! Ambiance opressante qui a eu comme effet de nous faire deguerpir pour aller prendre le bus local bon marché. Mais, un jeune taximan bon commercant nous a fait une proposition difficilement refusable: " 8 dollars jusqu'à Rivas ( 45 km...), et on vous aurez le temps de prendre le dernier ferry à 17h30 pour dormir dés ce soir sur l'Ile d'Ometepe". Okay c'est parti... Pour un rally à 100-120km/h pour rejoindre l'embarcadére de Rivas! Voyant l'heure avancer (17h20...) nous lui demandons si on va pas rater le bâteau. Réponse: " 17h30, cela signifie au Nicaragua 18h!".
Il avait vu juste. Arrivés pour 17h30, partis à 18h15... Le temps pour nous de regarder du pont le coucher de soleil avec en toile de fond sur le pont... "Piége en haut mer" avec Steven Seagal mais sans le son. Trés romantique.
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| L ile Ometepe |
Petite parenthése culturelle: le lago Nicaragua est le dixiéme plus grand lac mondial, où initialement on avait penser creuser le canal trans-océanique. En son sein on trouve l'ile Ometepe d'origine volcanique où se dressent les 2 volcans jumeaux, dont un, Conception, est toujours en activité!
Nous voilà donc arrivés sur l'ile de nuit... Dans une ville plongée dans la nuit... Et oui on est au Nicaragua et donc comme on dit: "oh, l'electricité! Ca va, ca vient."
Autant vous dire que le niveau de vie du Nicaragua n'a rien à voir avec le Costa Rica! Du coup, à peine arrivés et déjà au resto pour se delecter de poisson grillé au son de Abba et des Modern Talking en sirotant un biére à 1€ la pinte. J'adore ce pays!
Le réveil du lendemain fut trés spécial... Nous dormons dans un hôtel tenu par une famille d'origine turque (la mobilité des peuples m'étonnera toujours), qui au petit déjeuner regarde... La messe catholique en son Dolby!!! Autant dire que notre petit déjeuner s'est tapé une petite bénediction. Heureusement, au bout de vingt minutes, changement de chaîne et fin de repas en regardant... "Légionnaire" avec VanDamne... Oui j'ADORE ce pays!
Pas le temps de voir la fin du film (snif) que nous voilà partis sur nos vélos: objectif les plages de San Domingo à 25km! Le chauffeur de taxi nous avait bien dit qu'il ne faisait jamais en dessous de 28 degrés... On aurait du l'écouter! Entre le soleil, les montées, les vélos pourris ( sur 18 vitesses que 6 utilisables), on a craqué au bout de 17 bornes. On a quand même pris le temps de visiter la Réserve de Chaco Verde... Rapido, car le fait de se retrouver nez à nez avec un serpent ça vous fait accélérer... Petit QCM: devant un serpent que faites vous?
A) je ne bouge plus pour ne pas lui faire peur et le laisser passer.
B) je m'évanouis.
C) je fais des bonds en hurlant dans le but de lui faire peur et espérant que la peur ne la fasse pas me sauter dessus.
Réponse: A, mais pour Céleste la bonne réponse est la C. Heureusement pour nous, il a vraiment eu peur et s'est enfuit!
Bref, du coup, décision prise: demain on se motorise pour visiter l'île!
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| Oiseau symbole du Nicaraguañ Gay Bleue |
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| Chaco Verde |
Le soir nous faisons la connaissance de 2 Québecoises, Michéle et Ginéte, à la retraite venues faire 6 semaines de volontariat au Nicaragua vraiment trés drôle. Rendez vous pour le lendemain pour boire un verre pour l'anniversaire de Ginéte!
Ici pour se motoriser c'est trés simple: "Bonjour on voudrait louer une moto", "vous avez le permis?" "oui" "ok".
Le tout sans même regarder les papiers! Bien sur que j'ai le permis... Sur le permis français: pas le droit. Sur mon permis international: permis jusqu'à 125cm3.
Nous voilà donc partis pour la journée entre route pavée et route du Paris-Dakar! Au programme: paysages, cascades, plages et bains dans les sources cristallines.
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| Volcan Concepcion |
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| Repas avec vue sur la mer |
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| Ojo del Agua et ses eaux cristallines |
Ayant craqué sous la pression incessante de ma femme (ca promet aprés seuleument 9 mois de mariage), Céleste a pris son premier cours de moto... Et n'est pas tombée. Même si avec le poids de la moto c'était pas loin.
Rentrés en vie et à temps pour boire l'apéro avec les Québecoises. Et dodo tôt car demain ascension du Volacn Conception!
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| C est bon, on connait la direction |
Grand moment que cette ascencion! Sommet à 1610m, sur un volcan encore en activité. Départ à 6h30 en traversant la fôret remplie d'animaux en tous genres type singes, perroquets, oiseaux... Nous savions qu'un guide est obligatoire pour ce volcan, donc nous avons respecté cela en prenant un guide officiel, mais on s'attendait à tout sauf à ce qui allait suivre.
Premiére étape à 1000m au mirador avec effectivement une vue magnifique et plus de 159 hirondelles vire voltantes autour de nous.
Notre guide nous prévient que le plus dur commence car tout n'est plus que cailloux et poussiére. De plus, si la concentration de souffre est trop forte, on pourra pas monter au sommet. Nous voilà donc partis tous les 3. Arrivés aux alentours de 1300m, notre guide s'arrête et nous dit en ses mots: " je me dois de vous prevenir que de ce point le gouvernement dit que le reste de l'ascension est de votre responsabilité..." Ok, et un guide cela sert à quoi alors? Qu'à cela ne tienne, nous continuons à grimper. Arrivés à 100m du cratére, notre grand courageux nous dit: " Je suis allergique au soufre, je peux pas monter plus haut. Mais vous pouvez suivre le groupe de devant si vous voulez..." Mec tu sers à rien. Alors que nous grimpons toujours pour finir cette ascension, on se retrouve sur un terrain brûlant avec des fumeroles s'échappant de partout... Merci la sécurité! Tout le monde sait que qui dit fumeroles, dit poches de gaz et que le sol peut s'ouvrir à tout moment... En redescendant, nous disons à notre guide que ce n'est pas trés sécurisé et qu'il faut interdire l'ascension. Réponse: "Ah mais c'est interdit! Surtout qu'il a reprit une activité forte depuis 2 mois!". Merci à toi guide officiel qui ne sert vraiment à rien. On a jamais vu un truc aussi peu securisé même en Bolivie.
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| Singe hurleur |
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| Guide servant a rien... |
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| Orchidees du volcan |
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| Vue du sommet |
Tout au long de la descente, il s'est lancé dans un monologue en nous expliquant que c'est un ancien militaire et qu'il a fait des stages au Vietnam! Il a tenu à nous montrer comment il avait appris à courir vite dans les descentes... Rambo en carton va. Le seul truc marrant est qu'il nous a appris à faire le cri du sing hurleur en rute et du coup dés que l'on en croisait un, on faisait le cri pour les faire hurler d'excitation!
Ca y est fin de notre premiére étape au Nicaragua. À présent, direction la ville coloniale de Granada!
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