Nous voici donc partis direction notre hôtel... Hôtel magnifique, piscine, bar... Plutôt sympa pour une premiére nuit. Ce qui interessait Céleste est surtout d'avoir internet! Et oui choix de stage oblige. Ce sera donc Foch. Pour ma part: preparation de la suite du voyage.
Le lendemain visite de San José, chose plutôt rapide, car ville présentant que peu d'intérêt, et achat... De deux livres en français! Et oui la lecture nous manque! Puis prise du bus direction Jaco, ses plages et ses parcs nationaux.
Un truc que nous avons remarqué à San José: la drogue est omniprésente. Et l'attitude policiére est etonnante: gare aux costa ricains qui se font prendre, quant aux touristes... Pas de problémes en dehors d'une reconduite immédiate à la frontiére. Disons que la politique étrangére est trés simple: on emprisonne pas les touristes pour pas faire les gros titres et faire peur aux touristes... Autant dire que la jeunesse touristique s'en donne à coeur joie! En plus la prostitution est légale du moment que les deux parties (ou plus...) sont majeures...
Bref, arrivés à Jaco en fin d'apres midi et là... Premiers remerciements au Lonely Planet! Nous projetions de loger dans un petit hôtel du bord de mer pas cher, mais en arrivant dans celui ci, un panneau nous saute aux yeux. On peut y lire: "les prix écrits dans le Lonely Planet ont été écrits sans notre consentement!". Au final, deux fois plus cher. Ok ciao on va en face. Plus petit, plus chaud mais plus familial et moins cher!
Jaco est loin d'etre une plage authentique: on parle americain, on mange americain et on paye en Dollars! Qu'importe on est là pour profiter du coucher de soleil réputé comme étant l'un des plus beaux et des parcs nationaux. Concernant le coucher de soleil, on nous avait pas menti.
Levés aux aurores pour prendre la direction du Parc National Carrara et à la recherce de ses Aras Rouge. Le principe du parc est simple: soit vous prenez un guide (20$/pers) et il vous montrera les nids et vous guidera vers ses oiseaux, soit vous vous démerdez... Ok, on va se démerder. La chasse aux oiseaux ca nous connait! Nous voilà partis à la chasse... Au bout de 10km... Toujours pas de Aras! Mais par contre nous sommes tombés sur 4 spécimens de Tapir de Braid, espece en voie de dispartion réputée trés difficile à observer.
Que voulez vous: on ne trouverait pas d'eau dans le Rhône, mais de l'or dans une mine d'argent! Du coup direction de l'autre côté du parc et là... Au bout de seulement... 4 bornes... Un arbre avec plus d'une douzaine de Aras Rouges. Aprés s'être fait ch... 14 bornes (plus les 4 retours) autant dire que l'on a pris notre temps pour les observer!
Sur le chemin du retour nous avons fait un petit détour par le pont des crocodiles... Autant dire qu'il porte bien son nom. Petit pense bête d'ordre pratique: se souvenir qu'à marée haute les crocos sont parfois reperés en train de chasser dans la baie à quelques encablures de la plage... Ainsi retour à Jaco pour profiter de la plage (et que de la plage) et ce avant de prendre le bus pour Quepos plus au sud.
En arrivant à Quepos, grande surprise: la pluie et pas du crachin breton! La vraie pluie tropicale! Excuse toute trouvée pour se réfugier dans un soda (restaurant local) pour s'éclater le bide avec les spécialités locales! But de notre visite a Quepos: le Parc de Manuel Antonio avec ses plages paradisiaques et ses singes.
L'entrée du parc ressemble à peu à DisneyLand: touristes dans tous les coins, guides frénètiques à la recherche de touristes... Le parc est tellement victime de son succés que l'accés est limité à 500 personnes jour.
Pour nous le premier objectif n'a non pas été de voir les animaux ou profiter des plages, mais plutôt de fuir les touristes! Au bout d'une heure: enfin seul sur les chemins escarpés d'une presquile. Alors que nous profitions de la vue, du bruit derriére nous nous interpelle... Tout un clan de singes capucins descendant des arbres pour venir a notre rencontre. Au départ peureux, puis curieux, ils sont venus a notre contact...
Surtout interessés par notre sac plastique renfermant notre déjeuner! Le simple frémissement du plastique les rendent hystériques. Heureusement, on a trouvé par terre un fruit tropical dont ils sont friants et aprés l'avoir ouvert pour eux, ils sont restés gentils...
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| Vas y donne... |
Jusqu'au moment ou notre offrande ne leur a plus plu et qu'ils nous l'ont jeté dessus du haut de l'arbre! Devant le caractére critique des négociations nous préferons battre en retraite. Direction plage et baignade! Devant le caractére submergé de la crique sur laquelle on a jeté notre dévolu, on décide de remettre tout ca a plus tard et de repartir en vadrouille dans la fôret. Et là... On se retrouve à nouveau face à face des singes. Voulant faire le malin et les faire s'approcher, j'applique la découverte de l'appel du sac plastique! Mais comme on dit: qui fait le malin, tombe dans le ravin! En une fraction de seconde le singe saute sur le sac plastique pour y arracher mes gâteaux!!! Heureusement que mon instinct de glouton a prit le dessus et donc j'ai pu lui arracher MON paquet de gâteaux des pattes. Autant dire qu'aprés on a pas trainé!
Lors de notre exploration, on a trouvé de nouveaux potes: des Bernard l'hermite ainsi que des crabes de terre multicolores.
A 16h, on s'est gentillement fait virer du parc à coup de sifflet. Oui oui 16h. Apparement une Pura Vida se pratique sans trop travailler... Motion qui a mon avis devrait être débattue lors de la Présidentielle!
Petite soirée en amoureux et briefing pour la suite du programme, a savoir l'ascension du Chirripo point culminant du Costa Rica à 3820m.
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